attention ceci est un fake !

Attention ! Ce blog n'est pas un vrai blog d'un vrai C.D.I., mais une page créée dans le cadre d'un exercice d'évaluation, par des étudiants en sciences de l'information et de la documentation.
Le Lycée et établissement d'enseignement technique supérieur fictif qui répond au nom de Lycée Alfred Mitterrand n'existe pas, depuis 1989. Il n'a pas été créé à cette date par monsieur Alfred Mythes-Rang, qui a donné son nom - par la suite déformé - au fameux établissement qui n'existe pas non plus. Le C.D.I. imaginaire qui est au CENTRE de cet établissement inexistant est bien entendu le centre idéal, dont la politique documentaire et pédagogique est particuliairement exemplaire (Sous réserve d'obtenir l'opinion favorable de nos formateurs à l'Université de Lille 3 (Villeneuve d'Ascq).

mardi 18 décembre 2012

L'histoire des mathématiques en sciences de l'information (2) : l'approche "française" de J.P. Metzger

Nous avons souvent l'impression que les sciences dites "dures", comme la physique et les mathématiques, n'ont plus grand'chose à voir avec les sciences de l'information (qui se définissent comme une science sociale), ou encore avec la documentation (nous avons peu l'habitude d'accueillir des élèves dans le cadre d'un travail en mathématiques.)

...Et pourtant ! Les liens entre les mathématiques et l'information-documentation ne sont pas si éloignés que cela !
Ainsi, lors du colloque MICS-LERASS de Mars 2002 qui s'est tenu à Toulouse, portant sur les "Recherches récentes en sciences de l'information : convergences et dynamiques" (dont les actes ont été publiés sous la direction de Viviane Couzinet et Gérard Régimbeau),
Jean-Paul Metzger, professeur de sciences de l'Information et de la Communication, membre de l'équipe de recherche ERISCO de l'Université Jean Moulin, Lyon III, très connu pour ses travaux en traitement automatique du langage et en ingénierie documentaire, a défini lors de son intervention trois pôles pour la science de l'information qu'il préconisait :
les deux premiers pôles sont les interrogations classiques des S.I. : celle portant sur les objets "porteurs de savoir" (la nature des documents), et celle portant sur les "pratiques humaines et sociales" autour du l'information, c'est-à-dire le rapport humain au savoir, et la manière dont les usagers cherchent, exploitent, produisent et partagent les informations.

Mais il définit aussi un troisième pôle, qui correspond à son approche privilégiée : celui de "la formalisation et du calcul". Ceci n'est pas surprenant de la part d'un chercheur qui nous vient du domaine de l'informatique théorique. Il propose donc une approche du savoir "formalisé", c'est-à-dire chiffré. Néanmoins, il faut préciser qu'il parle de culcul "numérique et non numérique".
Il développe cependant un rapport à "la technologie numérique", à "l'analyse et [au] traitement automatique"de contenus (d(informations), et à "l'élaboration (...) et la gestion du savoir numérique".

Amis des sections scientifiques, mathématiciens ou informaticiens en herbe : il y a de la place pour vous dans le monde des sciences de l'information et de la communication !
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